
Les "poilus" ce sont des soldats qui sont toujours en 1ère ligne de front.
Les poilus appelaient ceux qui étaient à l’arrière
" les épilés".
Ils écrivent à leur famille et attendent
"la relève" pour repartir à l'arrière du
front.
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Un boyau est une sorte de tranchée mais qui est plus
petit et il servait à relier les tranchées les unes aux
autres.
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boucherie, explosifs
"Le 31 juillet [sans année]
Les
tranchées de première ligne sont en face de nous.
(...) ici, en plus des balles, des bombes et des obus,
on a la perspective de sauter à 100 mètres en l'air
d'un instant à l'autre ; c'est la guerre des mines.
(...) la dernière explosion a fait un trou de 25 mètres
de profondeur sur 50 mètres de diamètre. Inutile de te
dire ce que sont devenus ceux qui se trouvaient dans le
rayon.
Pierre
Rullier"
in GUÉNO, J-P, (s. d.), Paroles de poilus :
lettres et carnets du front 1914-1918, Paris, Librio,
2001, p. 61
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Extrait d'un journal d'une paysanne
pendant la guerre.
Mardi
8 décembre 1914
D'après le journal, toujours des combats, la guerre est
toujours au même niveau, voici plus de 4 mois que le
sang coule à flots. Combien de temps coulera-t-il
encore ?(...)
Mercredi
24 novembre 1916
L'on parle de fermer les raffineries de sucre pour
mettre les femmes qui y travaillent dans les usines de
guerre et aussi parce que le sucre manque.(...)
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Dimanche
11 février 1917
Le charbon manque et beaucoup d'autres choses aussi.
Cette semaine le riz a augmenté de 30 centimes par
kilo; c'est affreux, payer 1,20F et 1,50F un kilo de riz
que l'on avait pour 0,50F - 0,60F (...)
Vendredi 18 janvier 1918
Les boulangers ne donnent plus que 300grammes de pain
par personne et par jour (...)
Lundi 11 novembre 1918
(...) Oui sonnez cloches, sonnez la victoire, sonnez la
joie, sonnez la mort. (...)
(BTJ n°223 PEMF)
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