UNE ZONE HUMIDE ... UN RICHE MILIEU DE VIE

Une zone humide est un milieu fragile...  Protégeons-la !

           Qu'est-ce qu'une zone humide ?

C’est un espace de transition entre la terre et l’eau. Maritimes ou continentales, de plaine ou d’altitude, chacun est en mesure de fournir des exemples de zones humides, inspiré par son environnement quotidien.    

Bord de mer, étang, marais ou marécage pour l’un, tourbière, forêt alluviale ou prairie inondable pour l’autre, la zone humide est plus facile à décrire qu’à définir.  

Bien des experts se sont interrogés pour en donner une définition, mais la réponse est autant affaire de bon sens que de connaissances.

 

 

Les spécificités patrimoniales d’une zone humide :


Les plaines intérieures françaises comportent 4 régions humides d'importance internationale:
La Brenne, la Woëvre, les étangs de la Champagne humide, la Dombes.

Ces zones humides constituent des sites privilégiés de reproduction d'espèces animales d'intérêt européen telles : les libellules, les amphibiens (Triton crêté, Sonneur à ventre jaune, Pélobate brun…), et les oiseaux (Grèbe à cou noir, Héron pourpré, Butor étoilé, Busard cendré…). Ce sont des sites d’accueil pour de nombreux oiseaux migrateurs et hivernants tels : les canards, les oies, les limicoles, les Grues cendrées.

Elles renferment une flore riche et diversifiée comprenant de nombreuses espèces rares, d’intérêt communautaire.

                Le Dytique bordé (Dysticus marginalis)

Le dytique est un magnifique carabe d’eau qui respire sous l’eau grâce à une réserve d’air. Il est capable de voler pour migrer de mare en mare.  


Le Dytique bordé mesure 30 à 35 mm. Il est brun noir. La femelle est brun foncé à reflets verdâtres.  

Redoutable carnassier, il capture têtards, tritons, larves et parfois même des poissons.  

 

On peut distinguer six espèces de dytiques  dont le Dytique bordé.  

                            La Bécassine des marais (Gallinago gallinago)

 La Bécassine des marais vit, de façon discrète, dans les milieux humides et marécageux ou dans les tourbières.  

 

C'est seulement pendant la période des amours que les mâles volent haut dans le ciel en décrivant de larges courbes. De temps à autre, ils piquent brusquement vers le sol en émettant un bêlement bizarre provoqué par les vibrations de l'air sur les rectrices (plumes des ailes).

Les bécassines des marais regagnent en mars et en avril leur territoire de nidification où elles ont élu domicile sous  les climats tempérés. Elles mangent des mollusques et des graines à l’occasion.
                   Longueur 20cm   -    Poids  100g   -  Envergure 43cm  

                   
La Bergeronnette des ruisseaux est un oiseau, son surnom est le hochequeue. 

Elle se nourrit d’insectes, moucherons et de petits poissons. 

On voit souvent cet oiseau traverser à toute vitesse une pelouse à la poursuite d’insectes.

La bergeronnette des ruisseaux 
(Motacilla cinerea)

A la période de reproduction, chaque mâle s’attribue un  territoire et le défend contre l’intrusion de ses voisins.

La Bergeronnette des ruisseaux préfère un trou de mur ou un arbre et réutilise volontiers le nid abandonné d’un merle. 

La couvée comporte généralement de 4 à 6 œufs. Leur incubation est  entièrement assurée par la femelle.